QU’EST CE QU’UN MEDICAMENT ANTI-ACIDE OU IPP ?
Ce sont des médicaments qui ont pour objectif de lutter contre l’acidité gastrique. Ils traitent généralement les ulcères gastroduodénaux et RGO. Les RGO étant les reflux gastro-oesophagiens. Malheureusement les médecins les prescrivent trop souvent pour de simples brûlures d’estomac, ou spasmes gastriques. De plus la durée de prescription de ces anti-acides, sans contrôle, est trop longue. Les effets secondaires ne sont pas anodins. Arrêter les IPP, c’est possible, cela prend du temps, mais il existe des solutions .

SELON LA HAUTE AUTORITE DE SANTE LES IPP RESTENT UTILES MAIS DOIVENT ETRE MIEUX PRESCRITS
16 millions de patients, soit environ un quart des Français, ont un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Avec une progression du volume de consommation au cours des 5 dernières années. Plus de la moitié des usages se justifieraient pas. Les medecins prescrivent ces traitements de manière trop systématique ou sur des durées trop longues. Tout en maintenant un avis favorable à leur remboursement, la HAS formule des recommandations pour promouvoir leur bon usage.
LES MESUSAGES DES IPP SELON LA HAUTE AUTORITE DE SANTE
La HAS identifie en particulier 3 situations de mésusage pour lesquelles un changement des pratiques s’impose :
- Recours aux IPP en prévention des lésions gastroduodénales dues aux AINS chez des patients non à risque : il s’agit d’une utilisation hors AMM non justifiée (cf. Encadré 4) rapportée dans 80 % des cas de prescription (source ANSM). Outre la coprescription d’un AINS, un autre usage hors AMM qui ne se justifie pas est rapporté chez des patients qui recoivent un antiagrégant plaquettaire ou un anticoagulant au long cours pour un événement de nature cardiovasculaire ou neurovasculaire.
- Durée de prescription dans le traitement du RGO : cette durée est souvent trop longue. Selon les recommandations en vigueur, un IPP doit être prescrit pour une durée initiale de 8 semaines maximum. À l’issue de ce délai, le médecin doit réévalué le traitement régulièrement en tenant compte du soulagement obtenu chez le patient, du profil de tolérance et des résultats des examens complémentaires. Après cette période de 8 semaines, le médecin réduira éventuellement la posologie et une fibroscopie sera nécessaire si les symptômes persistent.
- Prescription d’IPP chez les personnes les plus âgées et les nourrissons ou les jeunes enfants : ces prescriptions sont trop fréquemment injustifiées et exposent à une iatrogénie médicamenteuse. La prise des IPP chez les nourrissons et les jeunes enfants, ne se justifient que rarement. Ils ne sont pas utiles si les nourrissons et les jeunes enfants régurgitent de manière non compliquée (cf. Encadré 5).
- pour en savoir plus : https://www.vidal.fr/actualites/26227-inhibiteurs-de-la-pompe-a-protons-les-recommandations-de-la-has-pour-endiguer-leur-mesusage.html
A QUOI SERT L’ACIDE CHLORYDRIQUE DE NOTRE ESTOMAC ?
L’acidité gastrique, qui est physiologique, a deux rôles essentiels à savoir :
- l’acide chloridrique (HCL) de notre estomac est nécessaire à une bonne digestion. En effet elle permet le découpage des protéines en acides animés. Ces acides animés pourront ainsi être digérer correctement. Notre intestin pourra alors absorbés les nutriments.
- L’acide chloridrique permet également d’éliminer les bactéries pathogènes que nous pourrions ingérer. Et ainsi éviter une dysbiose intestinale.
Dans notre estomac il y a donc un PH élevé qui est physiologique et donc nécessaire pour pouvoir digérer correctement et nous prémunir des mauvaises bactéries.
EXPLICATIONS DES CONSEQUENCES DE LA PRISE DES IPP

LES EFFETS SECONDAIRES DES IPP OU DES MEDICAMENTS ANTI-ACIDES
Il y a avec la prise de ce type de médicaments
Des risques gastro-intestinaux :
- Diarrhée, constipation, flatulences, nausées…
Des troubles cutanés :
- Prurit, alopécie, transpiration
Des troubles nerveux du au fait de la mauvaise absorption du magnésium :
- Somnolence, insomnia, vertiges….tremblements, crampes musculaires et battements cardiaques irréguliers
Mais aussi des troubles de bourdonnements d’oreille, des troubles du goût, le symdrome des jambes sans repos…
- un risque plus élevé d’ostéoporose, avec risque de fractures
- pneumonie
- atteinte de la fonction rénale
QUELLES SOLUTIONS POUR ARRETER LES IPP ?
Pour pouvoir arrêter les IPP, il faut y aller progressivement. Ne pas les arrêtre d’un coup. Vous aurez compris que c’est le cercle vicieux
Cela peut prendre quelques jours à quelques semaines ou quelques mois, mais on y arrive. Pour voici quelques pistes qu’il est possible de mettre en place :
- prendre le temps de manger, dans le calme, sans stress.
- augmenter vos apports en magnésuim pour diminuer le stress et relacher le muscle gastrique
- traiter le micorbiote pour corriger la dysbiose en augmentant les apports en bonnes bactéries pour bien nourrir le microbiote
- diminuer les apports de protéines animales
- boire des eaux alcalines
- consommer plus d’aliments alcalins comme les légumes verts, amandes, les bananes
- Diminuer les aliments acidifiants comme les viandes, poissons graisses saturées, fritures, les fruits acides
- Drainer le foie avec une cure d’aubier de tilleul pour l’aider à éliminer ldes déchets acides
- Protèger votre mucus, par de la réglisse, attention aux personnes qui sont sujettes à l’HTA, avec de l’aloé Verra
- boire un verre de jus de choux vert ou de jus de pomme de terre sans amidon avant les repas….